王筝
发表于1分钟前回复 :主角悍女Katarina出名泼辣,生男勿近,而她的妹妹Bianca却是一位温柔娴婌的万人迷。做父亲的惨成祸心,或许受不了大女儿Katarina的气焰凌迟,他居然徇私剥夺妹妹谈恋爱的自由,直至姐姐嫁得出为止。那些倾慕妹妹的众生皆因此头疼,苦思后度出一计,就是找一隻替死鬼娶姐姐。Katarina性格暴躁、脾气倔强,找不到任何一个敢娶她的男人,在心不甘情不愿的情况下,她嫁给了高大结实的大胡子男人Petruchio。Petruchio一心要把Katarina训练成百依百顺的好妻子,所以他采取了“以暴制暴”的方式,最后终于驯服了Katarina的一身傲骨。Franco Zeffirelli's adaptation of William Shakespeare's play about love and marriage. Shy Bianca and mean-spirited Katarina, are two daughters of the rich merchant, Baptista. Though Bianca is being courted by a number of young men, Baptista announces that she may not marry until Katarina is wed. None of the men in town are willing to marry Katarina, so Bianca remains unwed, until a scoundrel called Petruchio appears.
希亚
发表于7分钟前回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993