灰影人
地区:法国
  类型:浪漫
  时间:2025-05-04 10:34:21
剧情简介

本片讲述了年轻作家郑伟因想找到创作灵感搬到了朋友阿文的公寓中,灰影希望能写出新鲜东西来交差。谁知一大早遇到了被阿文抛弃的女孩艾心来找阿文,灰影并死活不肯走,一定要等到阿文回来,郑伟没辙只好让她住进来。两个生活习惯完全不一样的人住在一起由此闹出了让人气又让人笑的事情来……最后发展到也离不开谁、令人羡慕的一对恋人。

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明星主演
朱源辉
周成龙
洛客班
最新评论(316+)

江智民

发表于9分钟前

回复 :伊丽莎白(卡梅隆·迪亚茨 Cameron Diaz 饰)在生活中是个不折不扣的贱人,但同时她还有着另一个身份——人民教师。在被前男友抛弃之后,她不得不重新回到了自己所厌恶的工作岗位上消极怠工。她一直对自己的胸部尺寸不太满意,这一次,她终于下定决心做隆乳手术,但在此之前,她得先凑齐昂贵的手术费用。新人教师斯科特(贾斯汀·汀布莱克 Justin Timberlake 饰)出现在了伊丽莎白的视线里,他的年轻帅气很快就吸引了她的目光,但糟糕的是,她那表面友善内心阴险的同事艾米(露茜·彭奇 Lucy Punch 饰)也向他送去了秋波。斯科特和艾米在一起了,这令伊丽莎白十分沮丧,不过一直在追求伊丽莎白的体育老师罗塞尔(杰森·席格尔 Jason Segel 饰)对此似乎十分高兴。被横刀夺爱的伊丽莎白将全部精力放在了赚钱上,她得知若班级的考试成绩在州里名列前茅的话,作为班主任的她将获得5700美元的奖金。这一消息振奋了消沉的伊丽莎白,但同时,班上这些不争气的孩子们让她在试卷的答案上动起了歪脑筋。


刘日曦

发表于2分钟前

回复 :一个漆黑的夜晚,私人侦探迈克在高速公路上遇到一个女孩拦车。这个女孩只穿着一件军用大衣,他把她接上了车。不久,他的车子发生了意外,冲出了路边。他在昏迷之中,听到了那个女孩被折磨致死。在被扔下悬崖大命不死后,他决心自己追踪那些凶手,而不顾重重的威胁和贿赂。在这个过程,他找到了很多离奇的线索,还有一位奇怪的女孩,最终面对一个致命的秘密。


李慧珍

发表于6分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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