费视
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回复 :电影《72小时》是一部以地震灾区实景为拍摄场景,以铭记、回顾和弘扬救灾精神为目的。该片描述了汶川大地震中医护人员忘我救灾的感人事迹,讲述了在灾难来临时,一对医生夫妇的感情抉择。该片由青岛美女作家李雨珂担任编剧和制片,曾执导过《海洋朋友》钱晓鸿担任导演,马跃、刘琳、张莹、詹慧聪等主演。在片中饰演医生的马跃说,《72小时》与同题材的救灾电影相比,它不直接描写灾难,而是以灾难为背景,描写大环境下人性的光辉
回复 :大哥全被副手青面獸偷去印製偽鈔的電版, 在追捕得青面獸後, 大哥全嚴刑迫供下, 得知電版藏於中山圖書館內的一本拉丁字典. 舒松因借此書, 成為大哥全追綜的對象, 大哥全派壞腦去搶奪, 卻被圖書館管理人員所阻, 空手而回. 大哥全再派飛天老鼠去舒家盜回, 天因蕭紅的拔刀相助, 飛天老鼠也一樣事敗而回. 舒松之父舒清意外地發現拉丁字典之秘密, 便與蕭紅聯手索取大哥全二千萬贖金, 究竟他們能否安全脫險呢?
回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993